La négociation est une compétence très utile et qui vaut son pesant d’or dans la vie de tous les jours. Quand on y pense, nous négocions avec notre famille, nos amis, nos collègues de travail… La plupart d’entre nous ont des bases en négociation, parfois inconscientes. Quand il s’agit d’un achat important, comme une voiture, il est intéressant d’essayer.
Pourquoi ne pas passer 10 minutes de plus pour diminuer le prix de 1000, 2000 euros… il n’y a rien à perdre. C’est le cas quand un agent immobilier vous appelle pour vous dire que votre offre est trop élevée de 1000 euros, il faut savoir ne pas lâcher (dans la majorité des cas l’agence immobilière pourra baisser sa commission).
La négociation : 3 variables cruciales
- Le pouvoir : un des participants à la négociation aura plus de poids que l’autre. Le pouvoir peut venir d’une expertise (il est directeur des ventes, il doit avoir raison), d’un lien de subordination (patron, employé / fournisseur, client), de l’offre et de la demande (vendeur de voiture / milliers de clients), de l’usage (cela a toujours été fait comme cela), de qualités personnelles (charismatique, persuasif)… De plus, une forte empathie permet de mieux mener sa barque car on analyse les attentes et les réactions de l’autre partie à la négociation.
- Le temps : en négociation, la partie qui a le plus de temps devant elle a un avantage. La patience paye. Il ne faut pas paraître pressé, même si vous l’êtes. Il ne faut pas se laisser guider par ses deadlines.
- Information : c’est la troisième variable en négociation. Il faut être l’homme le mieux préparé de la pièce. Plus vous en saurez, plus vous aurez d’arguments et donc de pouvoir. Il faut essayer de prévoir les futures réponses, questions et arguments de l’autre partie. Tout cela représente de l’information précieuse pour rebondir rapidement.
Comment se préparer à une négociation ?
Que vous alliez négocier pour l’achat d’une voiture ou pour savoir où vous irez manger avec votre ami(e), n’a pas d’importance.
Il faut dès le départ : savoir ce que vous voulez, savoir l’exprimer clairement, savoir écouter l’autre et savoir dire NON. C’est la base. Ensuite, en connaissant les leviers exprimés ci-dessus on peut aborder la négociation plus sereinement.
Quelle attitude adopter dans une négociation ?
La négociation pourra aboutir à la fin à : je gagne/tu perds, je perds/tu gagnes, je perds/tu perds ou alors je gagne/tu gagnes.
C’est avec cette dernière option en tête qu’il faut aborder une négociation. La plupart de ces dernières sont compétitives, chaque partie tire la couette de son côté et dans ce cas l’issue est souvent perdante pour les deux. Il faut que les deux parties arrivent à obtenir ce qu’elles veulent.
Il ne faut donc pas se concentrer sur un seul élément mais incorporer tous ceux, reliés avec l’objet de la négociation, qui pourront équilibrer la balance. Comme par exemple lors de la négociation d’un crédit avec son banquier.
Dans un second article (vous pouvez le lire ici), je vous donnerai des techniques précises et des exemples concrets.
Je suis d’accord avec tes 3 variables et j’en rajouterais bien une : les options. Celui qui a le plus d’options possible, peut gagner à tous les coups. Quand un fournisseur me propose un prix, si j’ai plusieurs options de fournisseurs, je peux faire jouer la concurrence. Si je dois négocier un salaire d’embauche, c’est plus simple si j’ai plusieurs offres d’emploi !
Je suis tout à fait d’accord avec ta conclusion : l’art c’est de trouver les situations gagnant-gagnant et de bien savoir expliquer pourquoi tout le monde gagne.
Salut Cécile,
Oui je suis d’accord avec ta remarque, personnellement j’avais englobé cela dans la notion de l’offre et de la demande. Si il y a plusieurs offres, on est moins dépendant et on a plus de pouvoir sur la négociation.
A plus :)
Pierre-Antoine
Un article en plein dans l’actualité avec ce qui est entrain de se passer à la TV en direct de Toulouse !
Salut Julien,
Malheuresement oui ça colle bien avec l’actualité. J’espère qu’ils arriveront à le choper vivant…
A+
Je suis un grand adepte de la négociation, et il m’arrive régulièrement que sa soit plus par plaisir que par nécessité.
Il faut savoir que tout produit où il y a plus d’offre que de demande est négociable, j’ai ainsi pu avoir de grosses ristournes pouvant se chiffrer à plus de 500€ depuis le début de l’année 2012.
Salut Julien,
C’est parfait ça! Et par exemple sur quelles catégories de produits tu négocies?
Les enseignements du livre « Never Split the Difference » de Chriss Voss apportent un regard et une approche différents des méthodes classiques de vente. J’en résume les conseils ici : https://www.autodidaxy.fr/blog/comment-apprendre-%C3%A0-n%C3%A9gocier